jeudi 21 juillet 2011

PROFESSIONNELLES DE SEXE ET VIOLENCES

Dans le cadre de mes activités professionnelles en l’endroit des filles vulnérables à Pointe-Noire au Congo Brazzaville, j’ai participée à plusieurs enquêtes dont la plus récente est celle d’Action Solidarité Internationale (ASI).
L’enquête s’inscrit dans le cadre des études de faisabilité des projets filles vulnérables ; à l’issue de mes contactes avec ces femmes et filles, le premier constant fait c’est dans une précarité avancée que les femmes et jeunes filles s’adonnent à cette activité.
En interrogeant certaines parmi elles, je me suis informés que : les violences (battus, viols, coûts et autres) sont des goût amers qu’elles gardent.
Qui sont –elles : des orphelins, des sans domiciles fixes et des jeunes filles issues des familles très démunies.
Certaines parmi elles sont prêtes à abandonner ces pratiques pour se lancer à une activité commerciale pourvu qu’un fonds de démarrage soit disponible à elles.
Un témoignage d’une jeune fille âgée de 19 ans professionnels de sexe dans le quartier mawata à Pointe-Noire au Congo Brazzaville stipule que depuis 4 ans d’exercice de ce métier, le bilan est très favorable pour sa survie.
Le besoin de disposer de l’argent à tout instant sans rien dépenser est la principale raison que j’évoque pour faire le commerce corporel, bénéfique aux parents en charge.
Seulement, les hommes en uniforme abusent souvent de leur autorité et nous exploitent de temps à autre en nous imposant des rapports sexuels sans récompense.
Certains parmi eux vont jusqu’à nous ravir le peu d’argent dont nous disposons.
Dans les pareilles circonstances, la proposition d’utiliser le préservatif est considéré comme une entrave à la liberté d’atteindre les objectifs assignés par ces derniers ; Et lorsque le préservatif explose en plein acte sexuel, un remplacement n’est presque pas accepté par certains hommes.
Cela nous exposes à des graves risques de contamination des Infections sexuellement transmissibles et du VIH/SIDA.
Un grand travail de sensibilisation est nécessaire dans ces milieux car l’ignorance engendre des conséquences à situation irréversible.

Dzobo Vivienne
Lutte contre les violences
Faites aux femmes et filles

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