vendredi 25 novembre 2011

Journée Internationale de l'élimination des violences faites aux femmes et filles à Pointe-Noire


Séance de causérie exploiratoire sur les causes des violences que subissent les filles dans la ville de Pointe-Noire.

Voici les concernées dans l'éducation pour un leadership exprimé dans la ville de Pointe-Noire au Congo: Les Jeunes filles du Collège d'Enseignement Technique Féminin (CETF) Tambou Madeleine.

d'après vividzo
de l'ONG ARIPS

jeudi 13 octobre 2011

TEMOIGNAGE D’UNE MERE DE 34 ANS SUITE A UNE MALTRAITANCE SEXUELLE DE SA FILLE

Inès à 34 ans d’age, elle vie dans l’un des quartiers de Pointe-Noire au Congo Brazzaville et elle à une fillette de 5ans maintenant.
Son témoignage : je suis la benjamine dans ma famille de 9 enfants et je suis orpheline depuis que j’avais 8 ans, dans ma vie scolaire dépourvue des moyens et vivant en situation difficile avec mes frère et sœurs ; je n’ai pas pu poursuivre mes études primaires. De là, les années passèrent, je vivais chez ma sœur aînée ; vendeuse des fruits au marché du jour et de nuit et toujours à ses côtés jour l’aider à vendre comme aide vendeuse.
Dans le quartier, j’étais un enfant, fille de tout le monde et je rendais service à tous ceux qui me commandaient. Les harcèlements sexuels que j’ai vécu : j’en garde secret.
Ma corpulence donne l’apparence que je suis encore petite ; mais à 29 ans j’ai eu une fillette qui à 5 ans en 2011.
Depuis 2008, j’ai cessé de vendre les bananes de ma grande sœur, et je me suis lancée dans la vie professionnelle à domicile, je suis femme de ménage dans une famille dans le quartier ou j’habite.
-chaque matin, je pars au travail avec ma petite fillette au dos, je fais le ménage, la vaisselle, la lessive et les courses au marché ;
Dans la parcelle où je travaille, plusieurs personnes y habitent. Ma fillette est l’enfant de tout le monde, car elle s’exprime bien …
Lorsque je me déplace pour une course au marché, elle reste dans la parcelle.
Chaque jour elle a des éloges des gens, elle parle bien français, elle est sage, elle est adorable, elle est calme…
Un jour, ma petite fille me dit que « tonton x » a tenu mon « pipi » (pipi qui veut dire sexe) et ça fait mal. Chose que je n’avais pas cru aussitôt et je n’avais pas voulu poursuivre ce dialogue avec mon enfant ; pour ne pas soulever les problèmes qui risqueraient de me faire perdre mon travail. Le tonton x trentaine d’années est un décideur pour les travaux à domicile. C’est lui qui rend compte au couple patron. il est le superviseur des travaux dans la parcelle.
Je ne sais pas depuis combien de temps qu’il viole ma fillette de 5 ans ; qui a eu aussi l’habitude de suivre ce rythme que lorsque je vais faire les courses ou bien concentrée à faire les travaux ménagers ; elle satisfait sexuellement le jeune homme. Pour moi, l’adage de « la confiance n’exclut pas le contrôle » n’existait pas ; j’avais confiance à tout le monde qui aimait mon enfant.
Un jour c’est une maman du quartier qui constate que la sortie de ma fillette de la maison du jeune homme n’était pas saine, la fillette sentait une douleur et marchait difficilement. Cette maman m’annonce cella et je réagis en masquant que ma fillette ne se sentait pas bien depuis le matin ; elle me dit de regarder le slip de ma fillette.
Je me retire avec ma fillette et la questionne, elle me dit que « maman je te l’avais dit que tonton x touchait mon sexe (pipi) ; tu m’avais blâmé de ne pas dire à quelqu’un » aujourd’hui j’ai dit à la mémé elle a crié, moi la maman ,je suis dans l’obligation de tout dire à ma sœur aînée qui ma même traité de sorcière, car c’est elle qui est ma maman.
Un tel problème où ma fillette est victime de multiples viols par une seule personne, je vois mon travail menacé. Que fera-je ?
Comment dénoncer cela ?
Ma sœur aînée saisie du problème ; nous conduit au Poste de Sécurité Publique (PSP) et conduit l’enfant à l’hôpital.

vivie
lutte contre les violences
faites aux et filles

lundi 12 septembre 2011

TEMOIGNAGE D’UNE VICTIME DE VIOL

Le phénomène de viol devient de plus en plus récurent dans nos communautés.
Seuls les auteurs savent ce qu’ils récoltent comme gain en commettant de tels actes qui n’honorent pas nos coutumes.
C’est le cas ici d’un témoignage d’une fille, la nommée Mamie qui avait subit les assauts sexuels d’une personne adulte d’environ 40 ans quant elle avait 10 et serait l’ami de son père biologique.

Voici son témoignage

Un vendredi d’une certaine année lorsque j’avais 10 ans d’age, nous avions reçu au domicile parental dans l’après midi, des visiteurs.
Pour exprimer notre hospitalité, ma mère me chargea d’aller acheter la boisson.
Mon obéissance m’a conduit à exécuter cette directive sans vociférer, malheureusement en chemin, j’ai rencontré l’un des amis de mon père qui ; après un interrogatoire, m’a détourné de ma trajectoire pour m’embarquer dans sa voiture et me conduit vers les cimetières de Mongo-Kamba à Pointe-Noire au Congo Brazzaville dans l’isolement.
J’ai été surprise de voir ce Monsieur me déshabiller brutalement après m’avoir donné une paire de gifles et forcer l’acte sexuel qui était très pénible pour moi de supporter.
Les douleurs que je ressentais ne me permettaient pas de me relever et il m’abandonna sur les lieux.
Quelques heures plu tard, une famille s’est rendues au cimetière pour l’inhumation d’un parent et m’a trouvé fondu en larmes.
Aussitôt, j’ai été transporté à l’hôpital ou j’ai reçu les premiers soins pendant que les parents se démenaient pour retrouver les traces de ma disparition.
Après avoir suivi un communiqué à la radio, mes parents m’ont rejoins à l’hôpital ou je leur est fait le récit des faits avec tous les détails.
Pris de colère, mon père s’est immédiatement rendu au commissariat de police pour déposer une plainte qui à permis à la force de l’ordre d’appréhender le sieur au hall de l’Aéroport Agostino Neto de Pointe-Noire au Congo Brazzaville, pendant qu’il s’apprêtait à quitter la ville après le forfait.
Le processus engagé au niveau de la juridiction à aboutit à une condamnation de ce Monsieur pour un emprisonnement de 2 ans fermes et une indemnisation du préjudice causé.
La nouvelle étant rapidement répandue dans la ville, je me sens traumatisé et presque humiliée dans mon entourage.
L’acte sexuel devient pour moi un mauvais souvenir caractérisé par la frigidité dont je souffre actuellement.
Voilà une fois de plus relancé le problème de vulnérabilité des mineures et j’en appelle à une responsabilité plus sévère des parents.
Je demande également aux Associations de luttes contre les violences faites aux femmes et filles de veiller à l’encadrement des petites filles de 5 à 10 ans parce que c’est l’âge ou la fillette subit l’influence de son entourage.
Il est également nécessaire d’éduquer les personnes adultes sur la vie conjugale poussée en tenant des propos tels que : voici ton mari, ta femme, ton beau père ou belle mère.
Cette attitude, amène souvent à ces genres de situations dont je viens de subir.
Que les actions de protection de la couche féminine soient menées partout.
Ce que je viens de vivre n’honore ni l’auteur, ni moi qui suis la victime ; mais c’est quelque peu humiliant.

Chargée de lutte contre les violences
faites aux femmes et filles VIVIE

vendredi 29 juillet 2011

jeudi 28 juillet 2011

la motivation des femmes



les femmes sont  debout pour lutter contre les violences faites aux femmes et filles, en intégrant les hommes comme allié

jeudi 21 juillet 2011

PROFESSIONNELLES DE SEXE ET VIOLENCES

Dans le cadre de mes activités professionnelles en l’endroit des filles vulnérables à Pointe-Noire au Congo Brazzaville, j’ai participée à plusieurs enquêtes dont la plus récente est celle d’Action Solidarité Internationale (ASI).
L’enquête s’inscrit dans le cadre des études de faisabilité des projets filles vulnérables ; à l’issue de mes contactes avec ces femmes et filles, le premier constant fait c’est dans une précarité avancée que les femmes et jeunes filles s’adonnent à cette activité.
En interrogeant certaines parmi elles, je me suis informés que : les violences (battus, viols, coûts et autres) sont des goût amers qu’elles gardent.
Qui sont –elles : des orphelins, des sans domiciles fixes et des jeunes filles issues des familles très démunies.
Certaines parmi elles sont prêtes à abandonner ces pratiques pour se lancer à une activité commerciale pourvu qu’un fonds de démarrage soit disponible à elles.
Un témoignage d’une jeune fille âgée de 19 ans professionnels de sexe dans le quartier mawata à Pointe-Noire au Congo Brazzaville stipule que depuis 4 ans d’exercice de ce métier, le bilan est très favorable pour sa survie.
Le besoin de disposer de l’argent à tout instant sans rien dépenser est la principale raison que j’évoque pour faire le commerce corporel, bénéfique aux parents en charge.
Seulement, les hommes en uniforme abusent souvent de leur autorité et nous exploitent de temps à autre en nous imposant des rapports sexuels sans récompense.
Certains parmi eux vont jusqu’à nous ravir le peu d’argent dont nous disposons.
Dans les pareilles circonstances, la proposition d’utiliser le préservatif est considéré comme une entrave à la liberté d’atteindre les objectifs assignés par ces derniers ; Et lorsque le préservatif explose en plein acte sexuel, un remplacement n’est presque pas accepté par certains hommes.
Cela nous exposes à des graves risques de contamination des Infections sexuellement transmissibles et du VIH/SIDA.
Un grand travail de sensibilisation est nécessaire dans ces milieux car l’ignorance engendre des conséquences à situation irréversible.

Dzobo Vivienne
Lutte contre les violences
Faites aux femmes et filles