Le phénomène de viol devient de plus en plus récurent dans nos communautés.
Seuls les auteurs savent ce qu’ils récoltent comme gain en commettant de tels actes qui n’honorent pas nos coutumes.
C’est le cas ici d’un témoignage d’une fille, la nommée Mamie qui avait subit les assauts sexuels d’une personne adulte d’environ 40 ans quant elle avait 10 et serait l’ami de son père biologique.
Voici son témoignage
Un vendredi d’une certaine année lorsque j’avais 10 ans d’age, nous avions reçu au domicile parental dans l’après midi, des visiteurs.
Pour exprimer notre hospitalité, ma mère me chargea d’aller acheter la boisson.
Mon obéissance m’a conduit à exécuter cette directive sans vociférer, malheureusement en chemin, j’ai rencontré l’un des amis de mon père qui ; après un interrogatoire, m’a détourné de ma trajectoire pour m’embarquer dans sa voiture et me conduit vers les cimetières de Mongo-Kamba à Pointe-Noire au Congo Brazzaville dans l’isolement.
J’ai été surprise de voir ce Monsieur me déshabiller brutalement après m’avoir donné une paire de gifles et forcer l’acte sexuel qui était très pénible pour moi de supporter.
Les douleurs que je ressentais ne me permettaient pas de me relever et il m’abandonna sur les lieux.
Quelques heures plu tard, une famille s’est rendues au cimetière pour l’inhumation d’un parent et m’a trouvé fondu en larmes.
Aussitôt, j’ai été transporté à l’hôpital ou j’ai reçu les premiers soins pendant que les parents se démenaient pour retrouver les traces de ma disparition.
Après avoir suivi un communiqué à la radio, mes parents m’ont rejoins à l’hôpital ou je leur est fait le récit des faits avec tous les détails.
Pris de colère, mon père s’est immédiatement rendu au commissariat de police pour déposer une plainte qui à permis à la force de l’ordre d’appréhender le sieur au hall de l’Aéroport Agostino Neto de Pointe-Noire au Congo Brazzaville, pendant qu’il s’apprêtait à quitter la ville après le forfait.
Le processus engagé au niveau de la juridiction à aboutit à une condamnation de ce Monsieur pour un emprisonnement de 2 ans fermes et une indemnisation du préjudice causé.
La nouvelle étant rapidement répandue dans la ville, je me sens traumatisé et presque humiliée dans mon entourage.
L’acte sexuel devient pour moi un mauvais souvenir caractérisé par la frigidité dont je souffre actuellement.
Voilà une fois de plus relancé le problème de vulnérabilité des mineures et j’en appelle à une responsabilité plus sévère des parents.
Je demande également aux Associations de luttes contre les violences faites aux femmes et filles de veiller à l’encadrement des petites filles de 5 à 10 ans parce que c’est l’âge ou la fillette subit l’influence de son entourage.
Il est également nécessaire d’éduquer les personnes adultes sur la vie conjugale poussée en tenant des propos tels que : voici ton mari, ta femme, ton beau père ou belle mère.
Cette attitude, amène souvent à ces genres de situations dont je viens de subir.
Que les actions de protection de la couche féminine soient menées partout.
Ce que je viens de vivre n’honore ni l’auteur, ni moi qui suis la victime ; mais c’est quelque peu humiliant.
Chargée de lutte contre les violences
faites aux femmes et filles VIVIE
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