jeudi 2 décembre 2010

FEMMES VENDEUSES ET VIOLENCES

Dans le cadre de la poursuite des activités pour l’élimination des violences faites à l’égard des femmes et filles, l’Agence Régionale d’Information et de Prévention du SIDA en sigle ARIPS. A recueilli les réactions de quelques femmes et filles commerçantes au marché de la liberté à fond Tié-Tié dans l’Arrondissement 3 de Pointe-Noire, capitale économique de la République du Congo.
Ces réactions ont porté sur l’utilisation des appareils téléphoniques chez les femmes, sources de plusieurs contradictions aboutissant à des violences faites à leurs égards.
Madame Nadège par exemple est vendeuse de maniocs au marché de la liberté : elle a évoqué les multiples raisons des tensions dans les ménages.
La non transparence des revenues du conjoint ainsi que l’insatisfaction sexuel et matériel son celle cités par Nadège.
Madame Théthé a même par contre, âgée de 40 ans est aussi mariée, mère de 4 enfants ménagère, son mari est employé dans l’administration par une société de la place qui rémunère assez bien son personnel vu la catégorie de celui-ci.
Seulement le montant déclaré t-elle que son mari lui donne pour la popote ne répond pas par rapport au coût de la vie.
Les denrées alimentaires sont devenues tellement coûteuses qu’elle a du mal pour lier les 2 bouts du mois.
Madame Théthé à même mal pour mieux entretenir son corps pour se faire belle et attirant.
Elle ne peut s’engager à une épargne et lorsqu’une situation se présente dans la famille, contribuer financièrement devient un rêve.
Et pour trouver une solution, quand une demande est formulée à mon Mari, poursuit-elle c’est du tintamarre et les boutades sont envoyées même en présence des enfants.
Madame Théthé avoue que les bénéfices de la vente des pains, ne la permettent pas à faire face à tous les besoins quotidiens et de temps à autre, elle pense s’offrir occasionnellement aux partenaires potentiels.
Seulement, ses convictions religieuses et sa foi l’empêchent d’agir ainsi aux peur de honore la famille.
Au regard de tout ce qui vient d’être évoqué, l’égalité tant souhaitée entre l’homme et la femme est encore loin d’être une réalité ; car la pauvreté est un véritable obstacle.

Vivienne DZOBO
ONG ARIPS






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