mercredi 9 décembre 2009

CONSEQUENCES DE LA VIOLENCE SUR LA SANTE DE LA FEMME ET FILLE

Les Conséquences de la violence à l’égard des femme sont de plus en plus considérées comme un problème de santé.
En effet, nous connaissons que la violence faite à l’égard des femmes et filles trouve sa source dans plusieurs raisons d’ordre comportemental et fonctionnel :
Je cite :
- Le traumatisme psychologique
- la peur
- la dépression
- les blessures
- les infections sexuellement transmissibles et le VIH
- le suicide et le meurtre

Dans nos communautés, il y a des jeunes filles qui ont été l’objet des violences physiques ou sexuelles ou encore celles qui ont été des témoins oculaires des scènes de violence domestique.
L’inconvénient est qu’elles pourront subir directement ou indirectement les effets induits de ces chocs psychologiques
Une fois grandies et adulte, ces filles qui devraient refléter l’image de la femme actuelle, excellent dans cette même violence.
Notre ONG joue un rôle d’éducation principale dans les écoles depuis le 24 Novembre 2009 : Question de tenter d’apporter une ébauche de solution.
Les lieux ciblés sont les lycées, les groupements des femmes ; avec elles, nous donnons des informations aux femmes et filles sur les violences faites aux femmes et filles.
L’Agence Régionale d’Information et de prévention du SIDA (ARIPS) a fait comprendre aux femmes et filles que le VIH et IST sont des conséquences de ces violences
Dans certains cas, les enfants nés des femmes contaminés naissent séropositifs lorsque la mère n’est pas suivi médicalement pendant l’évolution de la grossesse ; Ceci, grâce au PTME lancée en Janvier 2002 chez nous au Congo Brazzaville par l’Epouse du Chef de l’Etat Congolaise.
Par le truchement de l’A.R.I.P.S. , les femmes et filles ont commencé a prendre conscience sur leurs droit ; aussi, ceux de porter plainte à tous les agresseurs.

Vivienne DZOBO
La chargée des Violences
Faites aux femmes et filles
à l’ARIPS

lundi 7 décembre 2009

TEMOIGNAGE DE MYMERS VICTIME D'UNE VIOLENCE

Témoignage sur les violences

Je suis Jeune fille de 22 ans mère d’un enfant de 2 ans.
Je vis dans le foyer avec le père de mon enfant .
J’ai perdu toute une année scolaire pour garder mon bébé, car je n’avais pas suffisamment des moyens pour le laisser dans une crèche.
Maintenant que mon fils à 2 ans, je me suis décidée à reprendre le chemin de l’école pour apprendre un métier. Le père de mon fils (je l’appelle ainsi parce qu’il ne m’a pas encore doté) m’inscrit dans un centre de métier où j’apprends la pâtisserie.
Je suis une fille, je dois être propre dans mon habillement. Je prends le bus ou parfois je marche car dans Pointe-Noire au Congo le problème de transport se pose à des heures de pointes en fin de journée.
lorsque j’arrive un peu tard à la maison, mon conjoint me tape, ne me fait pas parler, et parfois il sort pour rentrer très tard ; afin qu’il règle mon compte dès que je refuse de faire des rapports sexuels ou bien si je refuse de l’assister dans ses caprices de nuit (mettre l’eau dans la douche, l’assister à manger vers 1 heure ou 2 heures du matin au moment où il rentre)
Ce que je viens de vivre ce 2 Décembre 2009 ; de mon retour à l’école, où j’ai terminé à 18 h 00, les occasions étant difficiles avec les bouchons, j’ai marché, je suis arrivée à 18 h 50 à la maison.
Me voyant bien habillé, il me regarde et me dit ‘’ ça c’est quelqu’une qui revient de l’école’’
Je réponds ‘’ Tu veux me voir débraillée ?’’
Alors c’est de la battue,
Regardez mon bras gauche le sang coagulé a teinté mon bras en bleu ; ma coude blessée voilà pourquoi j’ai mis un pansement. Je ne veux pas vous montrer mon dos.
de tout cella je comprends que c’est la jalousie de mon conjoint.
Je comprends aussi qu’il ne sait pas que lorsque je suis au centre, nous avons une salle de bain pour refaire notre beauté avant de repartir chez nous.
nous ne pouvons pas repartir avec des tabliers remplis de poussière de farine.
Mon conjoint veut me voir bizarre, moche…
Il veut même une 2ème grossesse ; tout ceci pour me faire reculer.
Alors une fille, Femme doit tenir propre son accoutrement, être coquette et être formée.
‘’ Les hommes après nous avoir en grossi souhaitent notre baisse de beauté.’’
‘’ J’attend la prochaine battue’’
Mymers.


Conseils de l’animatrice

- Il faut remettre à votre conjoint ; le programme et l’emploi du temps de la formation
- Il faut lui dire que c’est grâce à lui que tu as repris le chemin de l’école
- Que tu ne souhaiterais pas lui faire honte par un échec
- Qu’il t’accompagne dans la vie scolaire
- Si réellement ce que tu dis est vrai ; signale à nous chaque fois qu’il te menace.

Témoignage recueillit par
Vivienne DZOBO
au siège de l’A.R.I.P.S.
A Pointe-Noire
Congo

vendredi 4 décembre 2009

Personnes Handicapées et Violences à Pointe-Noire au Congo

A l’occasion de la Journée des personnes handicapées, l’Association pour la Protection et la Promotion des Personnes Handicapées (APPPHC) a réalisé une activité le Jeudi 03 décembre 2009 en collaboration avec l’Agence Régionale d’Information et de Prévention du SIDA (ARIPS).
C’est ainsi que APPPHC à organisé une causerie débats sur le VIH/SIDA, les IST, et les conséquences des violences sexuelles.
Le thème a été développé par Mme GOMA Régine Présidente de l’ARIPS ET Mme Pascaline MAKOSSO Président de l’Association Femmes Seules Chef de Famille(AFSCF)
- Les problèmes abordés sur les agressions que subissent les personnes handicapées entre elles (couple handicapé, partenaires…)
-Le statut social de cette couche rend ces personnes très influentes et agissent toujours avec agressivité.
Les participants intéressés par cette causerie, ont posé plusieurs questions répondues par les présidentes des Associations.
Ici un témoignage choquant faite par une handicapée.
Témoignage d’une femme handicapée :
Nadine est une enfant adolescente issue des parents handicapés vivant à Mpaka dans le quartier Amour de Pays ; Nadine vivant de sa puberté, manifeste des comportement ne plaisant plus aux parents jusqu’ à fuir l’école pour ce retrouver tous les jours pendant les heures des cours chez Hugues qui n’est autre un vulgaire voyou sont Amour (Petit ami) habite à huit l’un des quartier périphérique de Pointe-Noire au Congo.
Quelque jour plu tard, les parents saisis de cette information, ne pouvaient rien faire.
six mois après, Nadine revient à la maison avec des blessures partout ; les parents étant Handicape ne pouvaient rien faire.

Vivienne DZOBO
Animatrice de l’ARIPS
Congo BZV

jeudi 3 décembre 2009















25 Novembre 2009

Causerie éducatrice et restitution de l’Atelier stratégique National pour combattre la violence à l’égard des femmes et filles au Congo.

mercredi 2 décembre 2009

La célébration de la Journée Internatiionale pour l'élimination de la violence faite à l'egard des femmes et filles

La célébration de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et filles

La date du 25 Novembre 2009 a été marquée par l’organisation d’une causerie éducative et la restitution de l’Atelier stratégique National pour combattre la violence à l’égard des femmes et Filles au Congo.
L’Agence Régionale d’Information et Prévention du SIDA (ARIPS), en partenariat avec le PARF – d’APC , a tenu dans la salle de mariages de l’Arrondissement I EPL en présence du conseiller culturel auprès du Maire ; une causerie éducative.
Après la chronique faite par facilitateur ; Mme Régine GOMA a abordée le sujet sur les violences au domicile.
L’ONG A.RI.I.P.S. qui œuvre dans le domaine de la Prévention du SIDA depuis 1996 veut engager pour l’élimination des violences afin que les populations vivent dans la quiétude.
Après l’allocution du Représentant du Maire de l’Arrondissement I , que je résume :
En prenant la parole, le Représentant du Maire avait souhaité la bienvenue à tous les invités. Il a circonscrit la Journée du 25 Novembre et reconnut les violences que subissent les femmes ; cette situation est déplorable : a-t-il dit.
Il a exhorté à l’ONG organisatrice de multiplier ce genre d’activités en vue de conscientiser davantage les femmes afin qu’elle soient de plus en plus responsables de leur comportement très souvent critiqués qui attrait à la dépravation des mœurs.
Les invités à cette causerie étaient les responsables et membres des Associations et organisations des secteurs regroupant le maximum des femmes ; nous citons :
- les Associations de Lutte contre la Pauvreté
- les groupements des femmes Dynamiques
- les femmes responsables des secteurs des marchés
- les et des hommes des ONG de développement
- les agents des Directions de la Promotion et de l’Intégration de la femme au développement
- les Représentant du Maire et l’honorable Député de la circonscription
Évoquant les différentes violences au domicile, Mme Régine GOMA a classifié et développée les trois sortes des violences :
1- Violence Verbale
2- Violence Visuelle
3- Violence Corporelle

Le manque de l’art de communication expose aussi la femme à des violences au côté des agresseurs.
Plusieurs témoignages ont été fait par les femmes :

- les menaces faites par l’homme en refusant l’argent de popote à sa femme
- la femme dans un foyer où l’homme est toujours saoul et veut des rapports sexuels
- l’inceste vécu dans le foyer
- menace d’un parent qui entretient 3 maîtresses et veut faire partir son épouse
- un homme qui depuis 20 ans n’a jamais eu un avancement salarial et préfère avoir 12 enfants (faire grandir la famille) mais la popote ne change pas.
- La femme touchée car le mari a eu deux enfants hors foyer
- L’honorable Député Micheline POTIGNO a rappelé à l’assistance les valeurs culturelles liées au mariage coutumier ; à la soumission de la femme aussi des lois sur la protection des personnes.
Les questions s’articulaient sur : la loi qui protège la femme menacée.
- Comment procéder à une plainte sans une charge financière
- Quels sont les efforts que fournissent des ONG et Associations pour conscientiser la couche féminine ?
- Comment diriger le foyer lors des problèmes de manque de popote ?
- Que prévoit la loi lorsque le droit de la personne humaine est bafoué ?
Les questions posées ont trouvé des réponses satisfaisantes.
Ce qui est vrais la lutte que nous faisons des interventions : nous faisons des interventions : nous conduit de dire que les problèmes sur les violences règnent dans les foyers. Le cadre d’exposition de ces situations est encore embryonnaire.
Il faut alors intensifier des séances d’orientations des communautés.
A Pointe-Noire comme dans le Kouilou (Zone rurale) la vision détendre des actions de sensibilisation et de conscientisation est d’une grande importance.
La femme a besoin de cet enseignement en permanence.
Ce qui ressort des doléances.
- Multiplier ce genre d’activités dans nos quartiers
- Abolir les sujets tabous dans nos foyers
- Animer des émissions en langue
- En faveur des femmes
- Vulgariser toutes les lois qui protègent les femmes
- Produire des recueils visant à conscientiser la femme par rapport aux faits vécus.
Les médias TVPN et RPN ont fortement amplifié cette action éducative organisée à l’occasion de la Journée Internationale des violence faites femmes et filles.

Fait à Pointe-Noire le 04 Décembre 2009
Vivienne DZOBO
Membre de l’ARIPS